David Roentgen, Master in 1780 is justly renowned as one of the most gifted cabinet-makers of the XVIIIth century.
He was the son of the wellknown cabinet-maker Abraham Roentgen who was established in Neuwid, in Germany. He rapidly became more famous than is father and decided to sell his pieces of furniture to the most important courts of Europe.
David Roentgen 1743-1807, ébéniste allemand reçu Maître en 1780, par la jurande des Maîtres ébénistes parisiens est considéré à juste titre, à l’instar de ses compatriotes Carlin ou Riesner, comme l’un des ébénistes les plus doués du XVIII° siècle.
He went to Paris in 1774 in order to propose a secrétaire to the young queen Marie-Antoinette.
After the considerable success of his second visit in Paris, in 1779, he sought to obtain the privilege of selling furniture without becoming a member of the guild, through the influence of Mercy Argenteau, the Austrian ambassador with the queen. He did not, however, succeed.
He left a lot of furniture to a mirror-seller called Brébant who was supposed to sell them.
In April 1780, he received notice from the Paris Guild of Ebénistes objecting to his selling of furniture to private customers, forcing him to join the guild on 24 May 1780 at a cost of more than 600 livres.
Membership of the guild obliged David Roentgen to stamp the furniture he wished to sell in Paris with the mark “D.ROENTGEN” and to have it inspected by the Guild’s Jurés des Maîtres Ebénistes who were then supposed to place their mark “JME” on the pieces. Strangely, only one piece, the secrétaire formally in the Thyssen Collection, is known to have carried the stamps “D.ROENTGEN”, the stamp David was supposed to have used for furniture sold in Paris after he had been accepted by the Paris Guild in 1780. None carry “JME”, so apparently, in his case, the rule was not strictly followed.
Some of his pieces are signed with an ink inscription D. ROENTGEN.
Amongst his French client, he had of course the King and the Queen who bought him several of his most beautiful pieces. He intitled himself “Ebéniste mécanicien du Roi et de la Reine”.
One of the first important pieces of furniture purchased by the Queen was the roll-top desk she was to present to the Pope Pius VI. This one belongs to a sery, which includes another roll-top desk, which is supposed to have belonged to the Queen in the Tuileries Palace, her late residence as the Queen of France, in Paris(Formally in the Guerlain Collection). In 1784, the great scientist Jacques de Vaucanson ordered him to make an automaton for the Queen, the “Cymbalum player” that he built with the wellknown and talented clockmaker Peter Kinzing. The Queen gave it to the Academy of Sciences. He also sold pieces of furniture to the King of Prussia and to the Prince-Archbishop Charles de Lorraine who ruled the Southern Netherlands in the name of the Emperor of Germany.
His best client was probably the empress Catherine II of Russia who purchased an incredible quantity of pieces and wrote: “David Roentgen arrived just on the time with two hundred cases”.
With such clients, his activity increased and he was obliged to have shops in Paris, Berlin and Vienna and his workshops were some of the most important of the time, employing more than one hundred of workers such as clock-makers, bronze-makers, cabinet-makers, etc.
During the French revolution, his possessions in France were confiscated in spite of the fact he was a foreigner. In 1794, he took the flight when the revolutionary armies plundered his workshop and went to Gotha and Berlin. He went back to Neuwid in 1802 but died five years later during a trip to Wiesbaden.
His works are conserved in the most prestigious private and public collections, all over the world and notably in Versailles, Le Louvre, the Hermitage Palace, the Royal Residences of Germany and the great American Museums.
Il était le fils du célèbre ébéniste Abraham Roentgen qui était installé à Neuwid, où son fils s’établira aussi.
Il devint rapidement encore plus célèbre que son père et décida, avec l’esprit d’entreprise qui le caractérisait, de se rendre dans les principales cours d’Europe Afin de présenter ses meubles.
En 1774, il vint à Versailles proposer ses services à la jeune Marie-antoinette à qui il présenta un secrétaire à son chiffre, de style encore rococo. Mais le goût en France était déjà au néoclassicisme et dès son retour à Neuwid, il commença à adopter se style.
Après le succès de son deuxième voyage en France an 1779, il tenta d’obtenir grâce à l’intervention de l’ambassadeur d’Autriche Mercy Argenteau auprès de Marie-Antoinette, le privilège de vendre ses meubles à Paris sans devenir membre de la corporation des maîtres ébénistes. Il n’y réussit pas. En effet, la corporation, excédée du succès remporté par les meubles que Roentgen avait laissés en dépôt chez le miroitier Brébant l’obligea en avril 1780 à devenir membre de la corporation et à payer des droits se montant à plus de 600 livres. Devenu Maître ébéniste, Roentgen était donc obligé de marquer ses meubles de son estampille « D.ROENTGEN » et de les soumettre au contrôle de la Jurande des maîtres ébénistes qui était censée y apposer sa marque « JME » à cette occasion. Etrangement, on ne connaît qu’un meuble portant l’estampille de Roentgen, le secrétaire se trouvant dans la Collection Thyssen-Bornemisza. Aucun de ses meubles ne porte la marque de la Jurande, ce qui prouve que les règles communautaires furent appliquées libéralement en ce qui concerne Roentgen. On trouve sur de nombreux meubles sa signature à l’encre. Quelques meubles portent sa signature marquetée ou l’inscription R4 ; le 4 représentant la 4ème lettre de l’alphabet, le D, pour David.
Parmi sa clientèle française, il comptait, bien entendu, le roi et la reine qui lui commandèrent ou lui achetèrent quelque uns de ses plus beaux meubles. Dès 1780, il s’intitulait lui même « Ebéniste mécanicien du roi et de la reine ». un de ses meubles les plus importants achetés par la reine fut le célèbre bureau à cylindre qu’elle offrit au pape Pie VI. Il appartient à une série qui inclut un autre bureau dont une tradition familiale affirme qu’il fut acquis lors de la dispersion du mobilier de la famille royale au château des Tuileries en 1793 (ancienne Collection Dancret).
En 1784, le grand savant Jacques de Vaucanson lui commanda un automate qu’il construisit avec l’aide du talentueux horloger Peter Kinzing.
L’extraordinaire « joueuse de tympanon » fut présentée à Versailles à Marie-Antoinette qui en fit don plus tard à l’Académie des Sciences. Parmi sa clientèle, il compta aussi le roi de Prusse et le prince Charles de Lorraine qui gouvernait les Pays-Bas autrichiens.
Sa meilleure cliente fut cependant sans doute l’impératrice Catherine II de Russie qui lui acheta une quantité impressionnante de meubles à partir de 1783. Celle-ci qui louait ses meubles pour « leur grande exactitude de travail, surtout ceux où il y a de la mécanique » écrivit à Grimm « David Roentgen et ses deux cents caisses sont arrivés sains et saufs, à point nommer pour apaiser ma fringale ».
Avec une telle clientèle, son activité se développa rapidement et il fut amené à ouvrir des magasins non seulement à Paris mais aussi à Berlin et à Vienne et ses ateliers comptèrent bientôt plus de cent ouvrier ébénistes, marqueteurs, horlogers et bronziers.
Durant la Révolution française, ses biens en France furent confisqués en dépit de son statut d’étranger et 1794, il dut fuir Neuwid où les armées révolutionnaires mirent son atelier à sac, et se rendit à Gotha puis à Berlin avec les meubles qu’il avait sauvés.
Il revint à Neuwid en 1802 et mourut cinq ans plus tard au cours d’un voyage à Wiesbaden.
Ses œuvres sont conservées dans les plus grandes Collections privées, et publiques et notamment dans les Collections royales anglaises, à Versailles, au Louvre, à l’Hermitage de Saint-Pétersbourg, dans diverses résidences royales allemandes et dans les principaux musées américains.