Period: Louis XV

Attributed to Adrien Delorme, received as Master in 1748

Marks: chalk inscription 3356 twice plus a paper label with an inscription and N°7

Provenance:

• Baron Lionel de Rothschild (1809-1879),
• His son, Baron Léopold de Rothschild (1845-1917),
• His son, Baron Lionel de Rothschild (1882-1942),
• Baron Edmund de Rothschild (born in 1916),
• Frank Partridge & Sons, end of the 1940s
• Blackwell collection.

Commode by Delorme (contd)

Bibliography:
Pierre Verlet, Les Ebénistes du XVIIIème Siècle Français, 1963, p. 116

Size:

Height 86.5cm. 2 ft 10 in.
Width 145 cm. 4 ft 9 in.
Depth 68 cm. 2 ft 2 in.

This commode has a sinuous form and is curved on all sides.

It has two drawers without a rail.

It has a rosewood veneer arranged in an inlaid frieze of flowers in wood tinted in green, yellow and pink.

On the front, this marquetry pattern is enclosed in a large cartouche in the middle, outlined by a gilded bronze frame arranged on reserves of amaranth wood. The cartouche is flanked on both sides by two panels that echo each other, which are also surrounded by reserves in amaranth wood encircled by a gilded bronze frame.

The cartouche in the middle is asymmetrical, and is composed of palms, rinceaux of leaves, openwork rocaille and shells enclosing the keyholes and the drawer handles formed of scrolls of foliage for the bottom drawer and of dragons for the top drawer.

The main cartouche, asymmetrical in shape, is superimposed by another larger and more rectilinear one outlined by a finer bronze frame.

The bottom is embellished with an asymmetrical apron ornament formed of palms, acanthus leaves and small flowers.

Commode by Delorme (contd 2)

The asymmetrical vertical mounts at the corners have an openwork pattern with an ornamentation of rocaille, palms and foliage, prolonged by a reed on the crest of the legs falling down to the leafy feet

The sides are embellished with a similar marquetry arranged in a central quadrilobate medallion outlined by a bronze ornamentation of palms, rinceaux of foliage and openwork rocaille over a ground of amaranth wood, framed by four spandrels in rosewood inlaid with flowers, the whole surrounded by an ornamentation in gilded bronze.

All the crests of the apron and the feet are marked by reeds in gilded bronze. Marquetry reserves highlight the front stiles just above the legs.

The top is in Sarrancolin marble with an ogee edging.

Comparable works:
This commode belongs to a small group of highly similar commodes all decorated on the front with a large asymmetrical cartouche and spectacular drawer handles in the shape of dragons, attributed to Delorme on the basis of the example at the Petit Palais in Paris, which bears his signature.
A recent restoration has revealed the mark of Pierre Roussel, who was received as Master 1748.
This could imply that Delorme, acting as a merchant-cabinetmaker, might be the person who ordered this commode, of which he was the author and owner of the model, and that Roussel merely executed it.

A similar commode, stamped by Delorme, belonged to the Matthew Schutz collection.

Another one belonged to Lady Jane Douglas and another to Mrs. Price.

The latter was part of the collections of the Grand Duc et Margrave de Bade.

Commode by Delorme (contd 3)

Adrien Delorme

Son of the Master-Cabinetmaker François Delorme (who died in 1768), Adrien Delorme, belonged to a line of craftsman whose original name was Faizelot. His brothers Jean-Louis and Alexis were also master-cabinetmakers. He was received as Master in 1748 and left his father’s workshop in rue Tiquetonne to move to rue du Temple where he established himself as a merchant-cabinetmaker. He was one of the best cabinetmakers during the reign of Louis XV and was a juryman of his guild from 1768 to 1770. He earned his reputation thanks to his highly original and superb marquetry. One of his favourite ornamental motifs is composed of very sinuous rinceaux inlaid alone on a ground of a chevron-patterned veneer in sharp contrasts of light and darker wood He also had a strong inclination for Chinese and Japanese lacquers, as well as European varnishes imitating those of China and Japan. According to Pierre Verlet, « His works are among the most audacious in the rocaille style of the Louis XV period ».

Furniture bearing his mark can be found in major public and private collections, in particular, the Louvre, the Musée du Petit Palais, in Paris, the Jean-Paul Getty Museum in Malibu and Waddesdon Manor near London.Epoque : Louis XV

Attribution : à Adrien Delorme, reçu Maître en 1748

Marques : l’inscription à la craie 3356 par deux fois et une étiquette en papier avec une inscription et N°7

Provenance :

• Baron Lionel de Rothschild (1809-1879),
• Son fils, le baron Léopold de Rothschild (1845-1917),
• Son fils, le baron Lionel de Rothschild (1882-1942),
• Baron Edmund de Rothschild ( Né en 1916),
• Frank Partridge & Sons, fin des années 1940
• Collection Blackwell.

Commode de Delorme (suite)

Bibliographie
Pierre Verlet, Les Ebénistes du XVIIIème Siècle Français, 1963, p. 116

Dimensions :

Haut. 86,5cm. 2 ft 10 in.
Larg. 145 cm. 4 ft 9 in.
Prof. 68 cm. 2 ft 2 in.

Cette commode présente une forme mouvementée et est galbée de toutes faces.

Elle ouvre à deux tiroirs sans traverse.

Elle plaquée de bois de rose disposé en frisage marqueté de fleurs en bois teinté vert, jaune et rose.

Cette marqueterie prend place en façade dans un large cartouche central délimité par une ornementation de bronze doré disposée sur des réserves de bois d’amarante. Ce cartouche est flanqué, de part et d’autre, de deux panneaux se répondant, eux-mêmes cernés de réserves de bois d’amarante sur lesquelles se déploie l’encadrement de bronze doré.

Le cartouche central en bronze présente une forme asymétrique, , composée de palmes, rinceaux feuillagés, rocailles ajourées et coquilles qui intègrent les entrées de serrure et les poignées de tirage constituées d’enroulements de feuillage pour celles du tiroir inférieur et de dragons pour celles du tiroir du haut.

Le cartouche principal de forme asymétrique se surimpose à un autre, plus large et plus rectiligne mais composé de bronzes plus fins.
Le tablier est orné d’un cul de lampe asymétrique formé de palmes, acanthes et fleurettes.

Commode de Delorme (suite 2)

Les chutes d’angles asymétriques et repercées à jour présentent un décor de rocailles, palmes et feuillages et se prolongent par un jonc sur l’arête des pieds jusqu’aux sabots feuillagés.

Les côtés sont ornés de la même marqueterie répartie dans un médaillon central quadrilobé déterminé par une ornementation de bronze formée de palmes, rinceaux feuillagés et rocailles ajourées sur un fond de bois d’amarante et encadrée de quatre écoinçons à réserves de bois de rose marquetées de fleurs, le tout cerné d’une ornementation de bronze doré.

Toutes les arêtes de la ceinture et des pieds sont garnies de joncs de bronze doré.
Des réserves de marqueterie agrémentent les montants avant au dessus des pieds.

Dessus de marbre Sarrancolin à corbin.

Œuvres en rapport :
Cette commode appartient à un petit groupe de commodes très semblables qui toutes sont ornées sur la face d’un large cartouche asymétrique et de spectaculaires poignées de tirage en forme de dragons qui ont été attribuées à Delorme sur la base de l’exemple donné par la commode du Petit palais à Paris, qui porte sa signature.
Une récente restauration a permis la découverte de l’estampille de Pierre Roussel, Maître en 1748.
Cela pourrait suggérer que Delorme, agissant en qualité de marchand ébéniste pourrait être le commanditaire de cette commode dont il serait l’auteur et le propriétaire du modèle et que Roussel aurait été un simple exécutant.

Une autre commode, semblable, estampillée Delorme a appartenu à la collection Matthew Schutz.

Une autre à Lady Jane Douglas.

Une autre à Mrs. Price.

La dernière faisait partie des collections du Grand Duc et Margrave de Bade.

Commode de Delorme (suite 3)

Adrien Delorme

Fils du Maître-ébéniste François Delorme (mort en 1768), Adrien Delorme, appartient à une lignée d’artisans dont le nom d’origine est Faizelot. Ses frères Jean-Louis et Alexis furent aussi maîtres ébénistes. Il fut reçu Maître en 1748 et quitta l’atelier paternel, rue Tiquetonne pour la rue du Temple où il s’établit comme marchand ébéniste. Il compte parmi les meilleurs ébénistes du règne de Louis XV et fut juré de sa guilde de 1768 à 1770. Ses marqueteries très originales et d’une impeccable qualité firent sa réputation. Un de ses décors de prédilection est constitué par des rinceaux très sinueux s’inscrivant seuls sur un fond de placage en chevrons très contrastés de bois clair et de bois plus foncé. Il a aussi marqué une prédilection particulière pour les laques de Chine et du Japon et les vernis européens à l’imitation de la Chine et du Japon. Selon Pierre Verlet, « Ses œuvres comptent parmi les plus audacieusement rocaille de la période Louis XV ».

Des meubles portant son estampille sont conservées dans les plus grandes collections publiques et privées et notamment au Musée du Louvre, au Musée du Petit Palais, à Paris, au Musée Jean-Paul Getty de Malibu ou à Waddesdon Manor près de Londres.